J'ai retrouvé une rédaction de l'année dernière, où j'avais eu 19/20 =D Elle fait partie des devoirs que ma prof de français a photocopié en souvenir (c'est souvent les miens qu'elle garde en souvenir, elle aime bien mes idées et ma façon d'écrire). J'ai retrouvé quelques petites maladresses en me relisant, mais je la poste telle que je l'avais rendue :
L'intolérance, c'est le non-respect de ce qu'est ou pense autrui. Elle peut mener à la violence, et elle existe depuis plusieurs siècles. Elle concerne beaucoup de choses : certaines personnes rejettent les gens différents de ce qu'ils considèrent comme "normal" : ceux qui ont une autre religion, une autre couleur de peau, une autre classe sociale, un autre niveau intellectuel, qui souffrent d'une maladie ou encore les homosexuels.
Voltaire est probablement le premier à réagir face à une cause injuste, avec l'affaire Calas. A cette époque en France, la seule religion reconnue en France est le catholicisme. Jean Calas, protestant, est accusé de la mort de son fils, sans preuve, parce que le peuple estime que sans être catholique, il se permet sans doute de faire du mal à son fils, protestant, qu'ils soupçonnaient de se convertir au catholicisme. Aujourd'hui encore, les religions sont la cause d'attentats et autres conflits, des gens tués parce qu'ils n'ont pas les mêmes croyances.
Le racisme est une autre forme d'intolérance : pour leur couleur de peau ou leur accent, des gens sont rejetés ou exploités. Par exemple, les noirs ont longtemps été esclaves, avec un statut qui se rapprocherait aujourd'hui de celui de l'animal de rente (âne, cheval, boeuf dans les pays en développement) : ils appartenaient à quelqu'un, lui devaient le respect et l'obéissance, et se laissaient exploiter jusqu'à la mort. Aujourd'hui, heureusement, les situations évoluent mais le racisme perdure : les gens d'une autre couleur de peau sont accusés des pires vices.
Les gens intolérants ne sont-ils pas eux-mêmes plus "mauvais" que les gens qu'ils critiquent ? Je pense que dans tous les pays, et peu importe la religion, il y a des gens biens et d'autres peu fréquentables.